Revue de Presse

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La trace de rouille sur un morceau de fer, les rides d'un papier qui a été mouillé et à nouveau séché, et la peau brune de la croûte terrestre paraissent trop simples pour être de l'art. Mais lors que ces mompents constituent la surface d'un tableau, dans lequel ils se lient avec douveur, non seulement reconnaît-on leur exceptionnelle beauté, mais on gagne en plus une idée de la significationmatérielle du monde. Le Colombien Mauricio Escobar, qui vit à Paris depuis quinze ans, est un artiste qui démontre la poésie des matériaux. [...]

Jürgen Kisters, Kölner Statd-Anzeiger, 1-2 novembre 1995. (traduction T. Gaugenot & T. Fiegel).

Dès le premier regard, ce qui détermine la pratique de Mauricio Escobar, c'est l'apport de l'élément résiduel comme valeur ajoutée à la spécificité du support.

Cet élément, qui fait corps avec le soleil cuivré des ffonds, leur donne sens et unité à travers la péréquation des reliefs à dominante sourde et la clarté ocre et parcheminée des textures picturales. La mixité des assemblanges et la rèche capillarité des territoires mitoyens, y suscitent bientôt, selon leur schéma structurel, un crescendo des énergies. Celles-ci provoquent alors un phénomène de contamination des parties, où les diverses composantes s'équilibrent dans la fusion de leurs différences respectives.

Il y a, dans cette démarche, une évidente connotation archéologique, une sorte d'investigation géologique, quelque chose qui défie le temps, et parallèlement une manifestation plus élémentaire de la vie, ou la trace de son passage, dont les mouvements secrets imprègnent les espaces froissés révélés. [...]

Gérard Xuriguera

Surface capricieuse et migration prismatiques...

On dit de cet artiste peintre qu'il est un alchimiste moderne. Qu'il intègre à ses œuvresdes matériaux divers: résines, pigments, papiers... richesse picturale, originalité des supports, Mauricio Escobar nous emmène sur ses traces aux tréfonds de la terre pour des voyages géologiques.

Mauricio Escobar a spécialement produit quelques œuvres pour la Chapelle Saint-Louis. Mais en vérité, toutes les œuvres semblent épouser cet espace. Les m&tériaux et les lumières se fondent en un univers magique, telle est l'image d'un couple uni par un cercle, lui-même symbole de la trajactoire d'un satellite tournant dans le cosmos. Tous les personnages sont travaillés comme des contre-jours, peut-être à l'image de Mauricio qui avoue avoir trouvé son chemin dans un dessin plus épuré où les techniques du parchmein, des résines et des algues servent à illuminer ses toiles.

Est Républicain, 19 février 2000.

Escobar: terre, ma terre !

[...] Cohérence des tons ensuite, avec une symphonie monochromatique de bruns, de bistres et d'ocres, constellés de sables et de poussières. Comme pour mieux affirmer l'indéfectible attachement de l'artiste à la Terre, à la matière.

Cohérence telle d'ailleurs que d'aucuns étaient enclins à se demander si le peintre allait pouvoir éviter de se répéter, au risque de rompre totalement avec son style originel. Une sorte d'exercice d'équilibriste que Mauricio Escobar a, on l'a laissé entendre d'entrée, parfaitement réussi. [...]

Jean-François Dupas, Galerie Spetentrion, Marcq-en-Baroeuil, France (1994).

Quelques-unes de ses œuvres ont été spécialement produites pour cette exposition. Mais on dirait en vérité que toutes l'ont été pour ce lieu, tant elles épousent sont espace, ses matériaux et ses lumières pour se fondre en un univers unique, à l'image de ce couple uni par un cercle [...]

Est Républicain, 20 février 2000.

Art Gallery Update, n°1, 1 février 2003.

 

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